Dos de livre
Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi certains livres avait le titre sur le dos de haut en bas et d'autre de bas en haut. Ceci n'est pas pratique lorsque je les place dans ma bibliothèque, l'orientation du texte change souvent d'un livre à l'autre. J'ai cependant pu remarqué que mes livres francophones semble avoir le texte du dos écrit de bas en haut, et les livres anglophones de haut en bas. Il y a bien sûr des exceptions à la règle, ce qui ne vient que mettre le désordre si je veux classer mes livres par langue. Mes quelques livres en espagnol ne semblent pas suivre une seul des deux règles.
Art Lebedev a un billet de blogue sur le sujet (Book spines : en). Il y explique l'évolution de l'usage du dos de livre durant l'histoire. Tout aurait commencé par des livres sans couverture, ni reliure et donc pas de dos. L'acquéreur d'un livre le fesait donc relier et couvrir chez un relieur, pour pouvoir correspondre à sa bibliothèque (même couleurs, etc.). Les dos de livres étaient mis face à l'arrière des étagères ou bibliothèques. Il y avait donc peut d'intérêt à avoir du texte sur le dos. Ensuite les choses ont changées lorsque les prix des livres ont baisés et les éditeurs pouvaient relier eux même les livres.
La tradition d'écrire le texte du dos de bas en haut est la plus ancienne. Celle-ci s'explique par l'intention de rendre le texte du dos lisible si le livre et couché sur une table ou en pile avec la couverture avant sur le dessus.
La tradition d'écrire le texte de haut en bas est plus jeune, et est justifiée par le fait qu'il est plus facile de lire une texte de haut en bas que l'inverse.
L'ancienne méthode est donc utile lorsque des livres sont empilés, tandis que la plus jeune l'est plus lorsques ceux-ci sont debouts. Selon Art Lebedev, l'Europe occidentale et les États-Unis auraient donc gardé l'ancienne méthode, tandis que l'Europe de l'Est et la Russie auraient opté pour la méthode plus jeune. Il est à noter que les deux traditions sont anciennes, l'une l'est juste un peu moins que l'autre. D'après mes observations la tradition plus jeune est aussi utilisé par les éditeurs francophone, du moins sur la majorité de mes livres en français.
Bref, je suis condamné à avoir des livres qui ne se lisent pas dans le même sens dans mes étagères...